Merci du fond du coeur

En avril dernier, quatre stagiaires français de la région de Bordeaux sont venus à Forlì afin d’effectuer une expérience professionnelle d’un mois dans le cadre du programme Leonardo Da Vinci. Grâce à Uniser, Pierre, Drisse, Patrick et Julien ont tous eu l’opportunité de faire un stage dans leur domaine respectif, à savoir la boulangerie et la boucherie.

Pierre a travaillé à  “La Baita del Buongustaio”, une épicerie fine située Corso G.Garibaldi. Il nous a fait le plaisir de nous décrire une journée de travail type ainsi que la soirée d’adieu organisée lors de l’événement interculturel “AperiTandem”.

8h30 j’embauche, ciao tout le monde.

Le collègue arrive, “come stai, va bene ?”

_”Tutt’a posto.”

On part à côté en terrasse prendre le café, je prends un thé qu’on me sert avec des glaçons et un jus de citrons (au moins 3).

Je regarde le ciel pendant que mon ami se plonge dans son journal quotidien consacré uniquement au foot.

Nous reprenons le travail, je prépare les specialités locales, pasta fagioli, polpete di pesce, lasagne al ragu e ai spinaci, verdure al forno con parmiggiano, polpete de verdure, melanzane alla mozzarela, risoto di pesce, vitello tonato, et j’en passe. Je sers les clients, une part de gorgonzola pour la signora, “cosi bene ?” Il est déjà midi, je quitte la blouse et pars au marché faire mes emplettes: légumes et fruits de saison, les meilleures oranges (du sud) qu’il m’ait été donné de manger. Et le poisson ! “2 kg d’anchois s’il vous plait”.

Je rentre à l’appartement, Patrick le stagiaire en pâtisserie me donne un coup de main en cuisine, on prépare la sauce tomate qui va agrémenter nos plats cuits au four et bien sûr les pâtes, puis on attaque les anchois qu’on roule dans la farine pour les faire frire. Et enfin les gâteaux: tailler les pommes, faire le caramel et la pâte, enfourner 2 h. Pendant ce temps la sieste. Le gâteau est fin prêt pour ce soir, il n’y a plus qu’à aller déguster la “gelato quotidienne”, 4 parfums s’il vous plaît.

Le soir, après le repas, on s’achemine tranquilement vers le bar-lieu de rencontre de toutes les nationalités, chaque table a son drapeau qui indique la langue d’usage si on veut se joindre à la conversation. Un canon de rouge aide toujours à délier la langue. Sont présents entre autres des étudiants venus de partout, des volontaires et des membres d’UNISER que je tiens à remercier du fond du coeur pour leur accueil et les moments qu’ils nous ont permis de partager avec eux.

Pierre


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